du jardin partagé au jardin en mouvement

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Nous avons eu la chance d’avoir une parcelle d’environ 7000 m2 à notre disposition pour y installer un jardin partagé.

A l’origine de cet espace, il y avait le potager et le verger du séminaire. C’était un espace de production séparé du reste du clos St Antelme. Cette séparation se lit dans l’allignement de tilleul au contrebas du bâtiment qui au lieu d’être perpendiculaire à celui-ci, est parallèle et agit donc comme une barrière visuelle.

Cet espace a été transformé en espace vert il y a 20 ou 30 ans par la plantation d’arbre de pépinière, surtout de conifère et est devenu rapidement une friche par manque d’entretien.

Notre idée a été de recomposer cet espace car on y trouve la définition du jardin qui est : « un espace clos » ; clos par un mur en pierre su 3 cotés et par l’allée de tilleul comme je l’ai évoqué plus haut.

La mise en place d’un théatre de verdure de forme circulaire permet de définire le centre de la parcelle et de donner à la fois une architecture au jardin et une grande place à la convivialité puisqu’on lui donne un rôle centrale. Une pergola ferme l’espace du théatre de verdure comme un mur de scène et donne une verticalité à ce centre.

 

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La convivialité est un des trois paramètres qui s’appliquent dans la conception des jardins partagés. Les autres paramètres sont la valorisation de la terre nourricière et la valorisation de la biodiversité. Ceux-ci se concrêtisent par des parcelles potagères et un « jardin en mouvement » concept du paysagiste Gilles Clément.

Ce dernier concept est cependant bordé par des cheminements qui s’orientent autours du centre et qui sont parallèle à la courbe de niveau. Le terrain est en pente ce qui amène une contrainte supplémentaire.

L’idée a été aussi de supprimer la frontière entre jardin d’ornement et jardin de production et donc d’integrer l’un dans l’autre. D’une part, les légumes ont autant de valeur décoratives que les plantes d’ornements et la mise en place de technique de permaculture favorise ce mélange des genres.

L’autre idée, issue de la technique de la permaculture a été de laisser des espaces sauvages de manière à favoriser les auxiliaires du jardin (dans une optique évidente de jardinage biologique). De laisser des espaces sauvages au concept de jardin en mouvement, il n’y avait qu’un pas qui a été franchit facilement.

L’ensemble a été aussi conçu dans un soucis de faible empreinte écologique, tant à la construction qu’à l’entretien. Ce que permet le jardin en mouvement. (plus d’info : lien)

 

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