En passant par la Basse Bretagne j’ai sauté sur l’occasion pour rencontrer les jardins partagés de ST Nazaire l’association « lien élémen- terre »
Cette association m’a inspirée, guidée et motivée pour créer l’association j’art d’ain partagé à Belley.
Il y a quelques années lors d’une émission sur France Inter « Carnet de campagne » de Philippe Bertrand (à 12h30) j’ai découvert l’association Lien Element terre ; là , nous avons donc pu rencontrer Thierry (et Christina) à l’initiative du projet sur st Nazaire .
L’association regroupe 80 adhérents sous forme de « binômes »: « adopter un jardin ou plusieurs jardiniers »...
…mais nous n’avons pas pu prendre de photos de ces jardins privatifs chez des particuliers.
Mais nous avons fait une autre belle rencontre à ST Nazaire, en tombant sur les « jardins du TIERS-PAYSAGE » de GILLES CLEMENT sur le toit de la base maritime de sous marins, énorme blokaus de la 2nd guerre mondiale.
Ambiance ultra contemporaine dans cet univers industriel chargé d’ histoire et baigné dans un climat..d’embruns et de « plat pays »
Jardins du TIERS -PAYSAGE
Gilles Clément/ 2012/ Estuaire de ST-NAZAIRE
Le TIERS-PAYSAGE définit l’ensemble des espaces delaissés par l’activité humaine, territoire de refuge à une diversité biologique chassée partout ailleurs.
Il constitue un trésor et porte le futur, trésor de diversité que l’homme exploite partiellement et dont il ne peut se passer.
Le jardin du TIERS-PAYSAGE proposé pour le toit de la base sous marine de SAINT-Nazaire est composé d’espèces appartenant au tiers-paysage de l’estuaire, et pour partie d’espèces convergentes (orpins) compatibles avec le climat et le non-sol dela base. IL se divise en trois parties:
-Le bois des Trembles
-Le jardins des orpins
-Le jardin des étiquettes
–Le bois des trembles
occupe la partie achevée du toit où les poutres en béton couvrent les « chambres d’éclatement » selon le projet d’architecture militaire d’origine; le visiteur accède dans les chambres d’éclatement des bombes au niveau des racines des trembles; grilles, lignes, mousses, ombres se mèlent dans les reflets des flaques et aspérités du béton.
Le jardin des orpins
occupe une partie centrale inachevée de part et d’autre d’une perspective constituée par les portes en enfilade, liant entre elles, les chambres d’éclatement. Un canal peu profond relie les plans en perspective.
Le jardin aux étiquettes
occupe une fosse rectangulaire située près du Dôme.Un substrat de faible épaisseur recouvre cette surface en dépression.
Les plantes qui s’installent arrivent seules par le vent ou les oiseaux.
Au fur et à mesure de leur arrivée, elles sont identifiées et étiquetées.
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Voir le diaporama des jardins du TIERS-PAYSAGE de Gilles Clément