Cette année nous avons été sollicités par la maroquinerie de Belley
Nous avons pu proposer un atelier kokedama ce mercredi 29 juin pour les salariés. Avec cet atelier nous avons pu sensibiliser aux plantes sauvages (mauvaises herbes) qui deviennent de vraies petits jardins miniatures. Nous parlons compostage, car c’est le processus à l’œuvre dans la foret que nous recréons dans nos composteurs de cuisine. Un processus bon pour le climat car il favorise la biodiversité, capte co2, et permet au sols de retenir l’eau, donc lutter contre la sécheresse.
Le kokedama (boule de mousse en japonais) est un art récent aussi bien au japon qu’en Europe. C’est le plaisir de cultiver des plantes avec une approche plus naturelle plus bio, car sans pots plastiques. A la base le kokedama a permis de ramener des plantes ramassées dans la nature dans certaines régions du Japon et de les conserver à l’extérieur. Cette technique bio est un véritable art floral à mi chemin entre l’IKEBANA (art floral japonais) et le BONSAI
C’est un moyen pour nous de sensibiliser à la beauté des plantes sauvages, d’éduquer notre regard au merveilleux du micro monde de la biodversité.
RECETTE
Lors d’une ballade en foret ramasser un peu de mousse de rocher et des petites plantes
Fabriquer son terreau en mélangeant son compost mûr avec terre végétale, ajouter argile verte, vermiculite, charbon végétal, sable et mélanger avec un peu d’eau jusqu’à former une boule.
Insérer la petite plante, mettre la mousse et la faire tenir avec un fil et deux agrafes (trombones)
Tailler la mousse et ajouter décorations , sujets.
Entretien: asperger la mousse régulièrement et tremper le kokédama dans une bassine d’eau une fois par semaine.
Hier, sans le savoir, au cours d’une balade j’ai fait un kokedama : j’ai récupéré une petite fougère dans un cocon de mousse, pour la mettre avec les miennes dans mon jardin, elle a très bien tenu malgré la chaleur ! Merci
bravo et merci de partage d’expérience!