En 2005 quelques passionnés de permaculture Britaniques se lancent dans une aventure très intéressante..« l’histoire de la ville en transition »…
Il est dificile aujourd’hui de préserver les terres agricoles face à l’expansion immobilière, c’est presque une résistance à contre courant à l’heure où tout à chacun rêve de voir son terrain en friche devenir constructible à coup de millier d’euros…
L’histoire des jardins partagés est étroitement liée avec le développement de nos grandes villes: Le concept s’importe des Etats UNis, touche le nord de la France depuis une 20 aine d’années.
Les jardins partagés sont là pour répondre à une demande croissante de nature des habitants de quartiers urbains, et à la raréfactions des jardins « ouvriers » ou jardins familliaux .
ils sont souvent petits mais productifs, et c’est en plus du ras le bol du bitume et béton mais aussi l’envie de renouer avec la terre et la société, qui incite des gens motivés et souvent bénévoles à organiser des fêtes, des actions pédagogiques, et des évènements culturels dans ces lieux.
Un des buts de notre association est donc de permettre une réflexion sur quel développement urbain nous voulons pour nous et nos enfants?
-L’extension à n’en plus finir des lotissement et des réseaux routiers pour les relier à un coeur de ville qui se vide?
-Densifier , réhabiliter le coeur de ville, comment?
-Les habitations sociales en immeuble comment les gérer dans leur développement, amélioration pour que les habitants vivent mieux ENSEMBLE ?
-Les espaces verts doivent t-ils se transformer en parkings pour permettre à toutes ces voitures de se garer?
-Comment gérer les voitures justement et les déplacements au sein de la ville dans son développement économique et social?
Le paysage est étroitement lié avec notre manière de penser, notre mode de vie, notre culture..
C’est un peu la géographie de notre espace intérieur qui se dessine
(ou celui de notre société diront des Roland Barthes, Levis Strauss..)
L’ aventure de la « ville en transition » (lien) sur les traces de ces Britaniques en 2005 nous donne donc des pistes de solutions locales pour conçevoir une ville « autrement » plus adaptée à notre envie d’épanouissement de notre qualité de vie dans le respect des ressources naturelles;
La ville en transition offre aux communautés locales la possibilité de reprendre leur destin en main et aux individus de renouer entre eux des liens enrichissants. L’idée est d’engager sans attendre la transition vers une société peu émettrice de gaz à effet de serre et peu dépendante du pétrole.
Des villes en transition existent déjà dans le monde sous diverses formes . C’est donc possible!
Voir le dossier du magazine « SILENCE » sur ce sujet à télécharger sur ce lien