Beau succès pour cette journée sans pesticide, qui a accueillis de nombreux visiteurs, témoignant de l’intéret des habitants d’avoir un environnement sain.
Vendredi 20 mai 2011, La ville de Bourg en Bresse a proposé une journée de rencontre/ découverte:
Comment la capitale de l’AIN a-t-elle a opté et mis en application
le 0% pesticide.
Alain Pasqualin 2ème adjoint de Belley (et adhérent aux j’art d’ain partagés), la responsable des services technique de la ville de Belley, et Emmanuel Coux président de j’art d’ain partagé ont saisit l’opportunité de cette rencontre.
ils ont pu prendre connaissance de la démarche de la ville de Bourg en Bresse pour embellir ses rues sans pesticides, pour lancer la démarche dans la ville de Belley.
A.Pasqualin ,qui se renseigne auprès de Monique Duthu, adjointe de la ville de Bourg en Bresse.
D’abord savoir et prendre conscience qu’une mauvaise herbe n’est pas « sale »à la différence des papiers gras, des bouts de plastiques…
Aussi les thèmes qui ont été abordé :
-Comment faire un bon compost.
-Les outils qu’utilisent la ville pour désherber sans pesticides
Décapeur thermique
Cette cloche permet de brûler définitivement les mauvaises herbes avec le minimum d’énergie et optimise l’efficacité du brûlage.
La même cloche, en plus grand pour les grandes surfaces. Le bras permet de faire les bordures.
Puis en préventif: pour éviter de désherber, on peut aussi faire une surface qui ne permette pas aux adventices (dites « mauvaises herbes ») de s’installer.
L’habitude chez les paysagistes est de mettre une bâche plastique ; mais il y a mieux et plus écologique!
Faire du « surfaçage » avec des produits naturels: écorces, paillages, pouzzolane…
Les alternatives aux pesticides est avant tout une prise de conscience « esthétique » dans la gestion des espaces, mais aussi de la tolérance:envers la nature et son fonctionnement, et entre éco citoyens motivés pour accueillir la biodiversité dans nos rues à réinvestir par la vie.
Le problème n’est pas trop la lutte contre les plantes indésirables qui avec un peu d’huile de coude, 100% naturelle, se maitrise assez bien. Le souci, ceux sont les parasites et maladies venues
bien souvent de plantes d’importation et qui trouvent dans les productions en monoculture, un terreau de développement favorable. Commençons par planter local en faisant travailler les
pépinièristes proches de nos villages ou de nos villes, dont les plantes sont acclimatées et souvent plus saines. Je préfère parler de cultures raisonnées, que de culture bio; car le 100% sans
pesticide, conduit au retour de certains parasites qu’on avait canalisé avec des produits et qui font maintenant plus de dégats. Losque les pays riches auront consenti à partager une partie de leur
richesse aux pays affamés, on pourra se permettre de diminuer les rendements et demander moins à une parcelle européenne… On peut en écrire des tonnes sur ce sujet, mais on aura l’occasion d’en
discuter de vive voix.