« le jardin est un trait d’union avec le monde sauvage de proximité«
Gilles Leblais, est ornithologue et journaliste naturaliste. Depuis des années, Gilles Leblais réalise des jardins accueillants pour la faune sauvage. Résultat, loin des jardiniers qui ne supportant pas la moindre bestiole, il est devenu l’un des meilleurs connaisseurs de la faune du jardin et des espèces végétales nécessaires à l’équilibre d’un jardin naturel…
Un jardin asile pour les animaux, c’est une idée surprenante?
Gilles Leblais: je pense qu’on s’est trop longtemps privé de nature, pire on a finit par avoir peur à force de ne plus la connaître. Pourtant un jardin vivant est un spectacle simple qui procure des dizaines de petits bonheurs. Le jardin est pour moi le lieu le plus proche de nous pour appréhender le monde sauvage, cohabiter avec lui, le découvrir…le jardinier n’est pas là pour lutter contre telle ou telle espèce, mais pour faire et vivre avec, c’est une question d’équilibre. Et réaliser un jardin nature à la biodiversité animale très riche n’est pas si compliqué que cela. Mieux il donne moins de travail. Par exemple, il nécessite moins d’entretien et je ne fais que trois tontes dans l’année de ma prairie fleurie là où mes voisins en fond huit ou dix!
Que faut-il éviter ou proscrire pour avoir un jardin accueillant pour la faune?
Gilles Leblais: Bien Sûr tout emploi de pesticide….ensuite je dirais qu’il faut absolument éviter de faire des haies à partir d’une seule et unique espèce d’arbre. Plus généralement, il ne faut pas penser son jardin à court terme mis plutôt prendre le temps de l’observer.
l’idéale est de projeter son jardin dans le moyen ou long terme. Par exemple, rien ne sert de s’affoler si les rosiers sont couvert de pucerons. généralement une semaine plus tard, ils ont disparu !
Il faut aussi apprendre à connaître la faune qui le peuple. Malheureusement, bien peu nombreux sont ceux qui savent reconnaître la larve de coccinelle!
Résultat, on voit une bestiole, on ne la connaît pas, dons on la classe dans les ravageurs. C’est une chose que j’i remarqué: quand on ne connaît pas , on détruit!
C’est une grave erreur…oui, je dirais que la méconnaissance et l’indifférence poussent les jardiniers à commettre des erreurs.
Quelles aménagements spécifiques conseillez vous?
Avant d’aménager son jardin, je considère qu’il est avant tout primordial de bien s’imprégner du lieu, de la campagne environnante.
j’ai remarqué que beaucoup de gens dans un nouveau jardin ont tendance à raser tous les arbres existants! c’est une grande erreur. Je pense qu’il faut au contraire composer son jardin autour d’eux…ce sont les ancêtres du jardin qui ont beaucoup à nous apprendre. Et puis il ne faut jamais oublier qu« un jardin se structure au fil des ans…
Une faune riche au jardin d’agrément soit. Mais une faune riche au potager, cela ne risque pas de compromettre cultures et récoltes?
D’expérience, je sais que ce qu’on donne à la nature, elle nous le rend. aussi , si on va dans le sens de la nature, des équilibres vont s’installer au niveau du potager…on peut par exemple reléguer dans un endroit certaines plantes sans en laisser s’installer partout. Il faut s’inspirer de l’esprit des jardins de curé: chercher une harmonie de couleurs, une richesse végétale, associer des plantes à fleurs aux légumes…
Dans cette logique, même au potager, le plaisir de voir, d’observer et comprendre ce qui se joue entre les végétaux par le biais des animaux est aussi important que celui de récolter.
Extrait d’Interview réalisée par E.fOURNET pour « jardiner bio magazine » n°26 de janvier 2011
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Bonjour,
Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.
Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.
La Page No-22: THÉORÈME DES 3 ÉQUILIBRES.
ORIGINE DES CATASTROPHES NATURELLES.
Cordialement
Clovis Simard